Roman – Chine
Résumé éditeur :
C’est le goût inoubliable de l’enfance que nous livre ici Sheng Keyi, une brassée de parfums et de saveurs venus du plus loin de son enfance dans la campagne du Hunan. L’odeur des eaux dormantes où, se faisant une petite barque d’une bassine en fer, elle va cueillir les fleurs de lotus et les châtaignes d’eau. L’arôme discret des fleurs du jujubier sous lequel elle faisait ses devoirs, celui du riz cuit dans la paille et des beignets d’armoise et de citrouille cuisinés avec les légumes du potager maternel.
C’est un pays d’étangs et de rizières, où l’on mange à peine à sa faim, où l’on ne possède rien. La petite fille rêve de déployer ses ailes et de découvrir le monde au-delà de la rivière. Et elle y réussira, qui sait, mais entre-temps tout ce qui faisait la joie de son enfance aura été détruit. A la liberté de la petite sauvageonne d’alors répond la rare liberté de ton de la romancière d’aujourd’hui. Sheng Keyi dénonce ardemment les ravages de la modernisation des campagnes chinoises et fait renaître l’éclat des vies humbles qui ont disparu.
C’est un pays d’étangs et de rizières, où l’on mange à peine à sa faim, où l’on ne possède rien. La petite fille rêve de déployer ses ailes et de découvrir le monde au-delà de la rivière. Et elle y réussira, qui sait, mais entre-temps tout ce qui faisait la joie de son enfance aura été détruit. A la liberté de la petite sauvageonne d’alors répond la rare liberté de ton de la romancière d’aujourd’hui. Sheng Keyi dénonce ardemment les ravages de la modernisation des campagnes chinoises et fait renaître l’éclat des vies humbles qui ont disparu.
Coup de Marithé :
Le regard nostalgique de la vie chinoise à la campagne d’une famille pauvre sachant extraire toute la beauté des choses en parallèle de de la vie moderne actuelle qui balaye tous ces plaisirs simples, généreux d’une enfance sauvageonne mais fortement construite.
Une lecture délicieuse, une ode à la liberté et à la joie pure de l’enfance d’une époque révolue.
Paru en mai 2021 aux Editions Picquier, traduit du chinois par Brigitte Duzan et Ji Qiaowei, 160 pages, 17 €