Essai – États-Unis
Résumé éditeur :
Tout homme est mû par un fort instinct : celui qui le pousse à appartenir à de petits groupes délimités par des objectifs clairs et une compréhension mutuelle, autrement dit, des tribus. Et à se sentir responsable de leurs membres.
Ce livre parle de ce sentiment, et pourquoi il est aujourd’hui si rare, si précieux dans la société moderne, comment son absence nous a tous affectés. Il parle de ce qu’on peut apprendre de sociétés tribales quant à la loyauté, au sentiment d’appartenance et à l’éternelle quête de sens de l’humanité. Au fait que, pour beaucoup de gens, la guerre est plus rassurante que la paix, que les difficultés peuvent être une véritable bénédiction, et que l’on se souvient avec davantage de tendresse de catastrophes que de vacances sous les Tropiques.
L’être humain n’a pas peur des moments difficiles, en fait, ils lui permettent de prospérer. Ce qu’il redoute, c’est le sentiment d’être superflu. La société moderne maîtrise à la perfection l’art de donner aux gens l’impression qu’ils ne servent à rien.
Il est temps que ça cesse.
Coup de Paméla :
+ Coup de de l’un de nos clients :
J’avais choisi ce livre au vu de la 4è de couverture qui se terminait par ces mots : ´la société moderne maîtrise à la perfection l’art de donner aux gens l’impression qu’ils ne servent à rien. Il est temps que ça cesse.’
C’est un genre d’essai à partir de plusieurs des expériences vécues par l’auteur, reporter pour le NY Times, aux US et sur des zones de conflit.. Ce qu’il a ressenti à ces diverses occasions l’ont conduit à rechercher des références à l’appui de son raisonnement auprès d’ethnologues et anthropologues. On le suit très facilement au travers de plusieurs histoires vécues, où l’on finit par comprendre que le syndrome de stress post-traumatique est une des preuves de notre adéquation naturelle à vivre en ´tribu’ ou ce qui lui ressemble.
Une lecture plutôt optimiste au final et que je recommande fortement par les temps qui courent.
Joël Loizeau, lecteur-cycliste de passage à Janville !
Paru en septembre 2019 aux Editions Belles Lettres, 176 pages, 17,50 €