Récit

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Suggestion de Marithé

À travers son récit de vie, d’une enfance hongroise trop tôt stoppée par la déportation de sa famille juive à un retour à la vie particulièrement difficile vers ses seize ans ; l’auteur nous livre avec beaucoup d’amour et de justesse ses espoirs et ses désillusions qui émailleront toute sa jeunesse. Elle trouvera enfin un peu d’apaisement en s’installant en Italie, son pays d’adoption où elle pourra enfin se consacrer à son devoir de mémoire.
Un livre magnifiquement écrit et un témoignage poignant, d’une grande force et sensibilité.

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Résumé éditeur

“Il faudrait des mots nouveaux, y compris pour raconter Auschwitz, une langue nouvelle, une langue qui blesse moins que la mienne, maternelle.”
En moins de deux cents pages vibrantes de vie, de lucidité implacable et d’amour, Edith Bruck revient sur son destin : de son enfance hongroise à son crépuscule. Tout commence dans un petit village où la communauté juive à laquelle sa famille nombreuse appartient est persécutée avant d’être fauchée par la déportation nazie. L’auteur raconte sa miraculeuse survie dans plusieurs camps de concentration et son difficile retour à la vie en Hongrie, en Tchécoslovaquie, puis en Israël. Elle n’a que seize ans quand elle retrouve le monde des vivants. Elle commence une existence aventureuse, traversée d’espoirs, de désillusions, d’éclairs sentimentaux, de débuts artistiques dans des cabarets à travers l’Europe et l’Orient, et enfin, à vingt-trois ans, trouve refuge en Italie, se sentant chargée du devoir de mémoire, à l’image de son ami Primo Levi.

« Pitié, oui, envers n’importe qui, haine jamais, c’est pour ça que je suis saine et sauve, orpheline, libre. »

Détails techniques

Edith Bruck, Le Pain perdu, Éditions du sous-sol

Traduit de l’italien par René de Ceccatty

176 pages
Prix: 16,50 €
Parution: janvier 2022